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Voici quelques rythmes que nous jouons ainsi que la signification de chacun. Ce sont des "partitions" que j'ai pu trouver sur différents sites consacrés à ce sujet.
Si vous avez un peu de mal avec le système de notation reportez vous aux explications explications.
Le titre est emprunté à l'instrument de musique. C'est au Wassolon, un rythme d'accueil.
Rythme de fête au Wassolon. Djabge est dansé à la fin du Ramadan, chacun revêtant pour la circonstance ses plus beaux atours.
C'est une danse de caractère réservé, qui est liée à la pureté. On la danse dans les fêtes qui suivant certains rites religieux. Les participants s'habillent de leurs plus beaux vêtements, les femmes mettent leurs bijoux et leurs parures. Les paroles sont : nous, on est venu pour danser Djagbewara.
Rythme traditionnel Temné, très populaire à Conakry. Les Temnés vivent en Sierra Leone près de la frontière guinéenne. Djole est une danse de masque jouée d'ordinaire sur des tambours à cadre carré que l'on nomme sico. Mamady en propose sa version adaptée pour le djembé. Il improvise en malinke et en susu un chant comportant aussi de nombreuses onomatopées dont le rôle est ornemental.
Rythme de la Guinée forestière, dans la région de Beyla. Quoique ne faisant pas partie du Mandeng,, cette région a été peuplée par les malinke il y a plusieurs siècles et aujourd'hui encore les langues sont assez proches pour que l'intercompréhension soit possible. Ce morceau est joué uniquement par des djembé, dont deux donnent le rythme d'accompagnement, tandis que le solo est battu sur un gros djembé grave. Kuku, lors des fêtes qui suivent les récoltes, est dansé toute la nuit.
Ancienne dance mandingue, Mamayah fut particulièrement populaire dans les années 1940-1950, relancée par des célébrités de l'époque comme Bandian Sidimé, Sidi Karamö Diabaté, Karamo Kaba, Mary Kéra ou Namoudou Kondé. Vêtus de chemises et de goubas (grands boubous) brodés, les danseurs se divisent en deux cercles concentriques, celui des femmes entouré par celui des hommes. Ils exécutent majestueusement les pas de la danse en agitant qui un mouchoir blanc, qui une canne décorée.
De l'ethnie Soninké, originaire de la région de Kayes au Mali. Ce rythme est joué essentiellement pour les femmes, lors des fêtes de réjouissances populaires. Il est appelé à tort denbadon ; en effet, le denbadon regroupe plusieurs rythmes et danses joués dans les fêtes populaires en l'honneur des mères et n'est pas le nom des rythmes.
De l'ethnie Maninka, originaire des régions de Kouroussa, Kankan, Faranh en Haute-Guinée. Les origines de ce rythme remonteraient au roi Samory; Sofa n'était à cette époque joué qu'a l'occasion des défilés de guerre pour glorifier les rois et leurs victoires.
Sökö est un ryhtme des Komanko de la région de Faranah jouév aujourd'hui dans toute la Haute-Guinée. Il soutient la danse des bilakoro durant les quelques mois qui précèdent leur circoncision.
Ses deux rythmes (lent et rapide) sont ici enchaînés. soli accompagne le rite qui précède l'initiation : la circoncision. Bien qu'actuellement la circoncision soit pratiquée plutôt à l'hôpital qu'au village, elle reste le passage obligé qui donne accès au statut d'adulte. Si, à Conakry, on peut entendre soli à l'occasion de n'importe quelle fête, jamais on ne le jouera au Mandeng en dehors du rituel fondamental de la vie des hommes malinke.
Le rythmes Söli est joué et dansé à l'occasion des cérémonies de circoncision des enfants Manian et Konia. Ces deux groupes linguistiques mandingues vivent dans la région située entre Macenta et Beyla, dans le Sud-Est de la Guinée. comme toujours dans les chansons, et particulièrement dans celles qui marquent la circoncision, les textes procèdent de façon allusive. L'adresse aux chasseurs signifient qu'un homme ne peut pas laisser impunie une provocation, représentée ici par le vol circulaire du rapace repérant sa proie.
Populaire dans les zones de Siguiri, Mandiana et Kankan, c'est le rythme par excellence des cérémonies de corconcision.
Ryhtmes populaire chez les Baga, chanté par les jeunes filles au clair de lune lors de l'initiation, mais également après la récolte, pour remercier leur maman.
Rythmes d'accueil des Bagas, population de la région côtière de Basse-Guinée.
ce ryhtme était joué autrefois pendant l'initiation des garçons. comme pour Djaa, les tambours ne l'accompagnaient pas. Toro est depuis plus de cinquante ans dans le répertoire des réjouissances au village, et dansé aujourd'hui par tout le monde.
Rythme et danse de la séduction. Se danse et se joue pendant les fêtes populaires, les mariages, les baptêmes... et les rencontres entre les jeunes du village. Rythmes de réjouissance.